Dan / Cote d'Ivoire
Tchotcho Borana / Ethiopie
Grand pot a lait tribu Tchotcho Oromo, éthnie Borana. Ethiopie.
Contrairement aux deux autres pots présentés plus loin sur ce site et décorés de motifs circulaires, celui ci avec une décoration en zig zag est assez rare.
Constitué de fibres tressés extrêmement sérrées et décoré de fils d'argent, le pot était ensuite recouvert de plusieurs couches d'un goudron de résine végétale, afin de parfaire son étanchéité.
Seul les femmes fabriquaient ces pots, qui servaient seulement dans de grandes occasions.
Sa fabrication pouvait prendre plus de 3 mois.
DETAILS DE LA PIECE
Hamar.. Bashada.. Mursi.. Ethiopie
- Appui nuque Hamar ou peut être également Bashada ou Mursi d'Ethiopie, ou encore même Pokot du Kenya. Voir la video ci dessous.
Trés beau dévellopé des formes, bien équilibré et enrichi d'inserts métalliques, le propriétaire a embellit, a temps perdu, son appui nuque par de très fines gravures. Patine somptueuse.
Datation inconnue
L'appui nuque ou appui tête, appelé aussi support de rêve, a pour but d'éviter le contact direct de la tête sur le sol lors de la sieste ou la nuit pour préserver les coiffures élaborées qui demande quelque fois plusieurs années de travail et d'entretien. L'appui nuque est un objet personnel porté par les nomades et fait parti des objets patrimoniaux transmissibles de génération en génération.
EN SAVOIR PLUS SUR CES TRIBUS /
LES TRIBUS HAMAR
Les Hamars sont des pasteurs semi-nomades; ils vivent dans l’une des régions les plus arides de la savane méridionale du sud-ouest éthiopien, entre les terres fertiles de l’est et les rives de l’Omo. Dans cette région, seules des termitières de plusieurs mètres de haut, qui s’élèvent comme des cheminées, les acacias, les Adenium obesum, aux fleurs roses et rouges et la broussaille brisent la ligne de l’horizon. Les Hamars se déplacent en groupe, avec leurs troupeaux de bovins, selon un itinéraire précis établi par leurs ancêtres au premier matin du monde. Parmi eux, de jeunes hommes armés assurent la sécurité du groupe. Profitant des longues étapes qui rythment leur mouvance, ils cultivent le sorgho; une fois les ressources en eaux épuisées, ils abandonnent les champs et se mettent en quête d’une nouvelle zone fertile. Ils logent dans des huttes ogivales de branchages savamment enchevêtrés qui résistent aux forts vents de sable. Le bétail est le pivot socio-économique et culturel des Hamars; la fortune et le rang social d’un homme s’évaluent à l’abondance de son cheptel. Les animaux sont bichonnés, pour rehausser l’élégance de l’animal et pour le protéger du mauvais sort. Les pasteurs superstitieux dessinent au rasoir des motifs décoratifs sur le pelage. Les bovins préférés ont même le pavillon externe des oreilles ciselé comme une guirlande. En langue Hamar, chaque variation de teinte, de pelage, de taille et d’aspect a son propre qualificatif. A la naissance, les enfants reçoivent, outre leur nom de baptême, un nom de bovin.
Les Hamars, femmes comme hommes, ont un sens très aiguisé de l’esthétisme et passent quotidiennement de nombreuses heures à s’embellir. Les femmes enduisent leur corps d’huile et d’argile. Nues jusqu’à la taille, elles se couvrent les hanches d’une peau de vache incrustée de verroteries colorées. Elles s’enduisent les cheveux de beurre et d’argile, et se parent de nombreux bracelets en étain et de volumineux colliers sertis de coquillages et d’autres ornements en fer-blanc. Sur leurs coiffures habilement tressées certaines attachent des visières d’étain ou des serre-tête de perles. Hormis les colliers de perles et les boucles d’oreilles, les hommes privilégient la coiffure; les plus valeureux, ceux qui ont vaincu l’ennemi ou abattu un animal féroce, s’enduisent la chevelure d’argile qui, une fois séchée, forme une calotte rigide au-dessus de laquelle est plantée, sur un petit support de bois, une plume d’autruche. Les autres se tressent les cheveux en mosaïque. Ils exhibent fièrement leur torse nu orné de scarifications infligées lors des rituels de passage de classe d’âge. Le rituel le plus important pour les jeunes hommes Hamar est celui qui consacre le passage de l’enfance à l’âge mûr: le saut des taureau.
LE PEUPLE MURSI
Peuple semi-nomade du sud du pays, vivant à la périphérie ouest du parc national de Mago, en bordure de la rivière Omo où vivent plusieurs ethnies étranges et belliqueuses (toutes sont armées de lances et de Kalachnikov). C'est un des derniers peuples d’Afrique où les femmes portent encore des ornements labiaux (labret) et auriculaires en forme de disques plats, d’où leur nom de "femmes à plateau". La mise en place de l’ornement labial inférieur (appelé dhébé) intervient avant l’âge de 10 ans. Après extraction des incisives inférieures, la lèvre est perforée et une cheville de bois mise en place, l’orifice est agrandi d’année en année par l’introduction de cylindres de plus en plus grands jusqu’à mise en place d’un grand disque d’argile décoré de gravures. On ne sait pas avec précision l’origine et la fonction de cette pratique. Dans un article publié en 1939, Marco Marchetti précisait que le percement de la lèvre était accompagné du percement de l’hymen.
Certains anthropologues prétendent que cette mutilation labiale avait pour but de rendre inesthétiques les femmes afin de les protéger des razzias esclavagistes. La taille du plateau est à la mesure de la dot exigée par la famille des jeunes filles à marier, dot composée de bovins et caprins et.. d’une arme à feu, modernité et insécurité obligent ! Le port n’en est pas permanent, mais limité aux moments de présence du mari et des fils ou de rencontres importantes. Cette coutume du disque labial est retrouvée chez les Surmas. Les Dizis, peuple nilotique voisin, n’épouseraient pour rien au monde ces filles défigurées, mais consentent à donner les leurs en mariage aux Surmas, contre une dot. Ce n’est pas la seule parure des femmes, qui portent aussi des colliers faits de coquillages ou de perles et se rasent le crâne. Par ailleurs, hommes et femmes se percent les oreilles où de semblables disques (ou rondelles de bois) sont insérés et portent des scarifications sur les bras, le ventre ou la poitrine. Chez les hommes, ces scarifications, figuratives, commémorent un acte de bravoure et inspirent le respect des membres du groupe. Les femmes arborent des scarifications sur l'épaule qui constituent leur "carte d'identité tribale" tandis que colliers, bracelets, sourires espiègles et peintures mammaires trahissent un désir de plaire, surtout au moment du donga, quand les combattants ont acquis le droit de convoiter une compagne. Donga est le nom d'un tournoi assez cruel qui se déroule à la fin de la saison des pluies, le moment le plus attendu par les jeunes célibataires. C'est l'occasion pour les hommes qui désirent se marier de prouver leur courage devant toute la tribu. Les règles de ces duels où les combattants s'affrontent armés de perches restent extrêmement simples : il faut donner une correction sévère à son rival en évitant de le tuer, "bavure" formellement punie. Le vainqueur qui a éliminé tous ses adversaires est porté en triomphe devant un parterre de jeunes filles. L'une d'elles choisira le héros pour époux.
Les Mursis vivent dans une région reculée d'Éthiopie. Ils règnent en maîtres et vivent en parfaite symbiose avec l'environnement. Ils forment un groupe homogène, régi par des dogmes séculaires et des rituels ancestraux. Ils ont peu d'interactions, même pacifiques, avec les autres peuples de la région et combattent farouchement, à coup de lance et de kalachnikov le vol de bétail et les razzias de femmes perpétrés par d'autres ethnies sur leur territoire. Ils se querellent régulièrement avec les Hamars, desquels ils sont pourtant séparés par un grand territoire de broussailles arides et ils entretiennent des relations tendues avec leurs cousins les Bodis.
Les Mursis attachent beaucoup d'importance à l'harmonie intra tribale. Ils se regroupent dans des villages éloignés des rives marécageuses de la rivière Omo, là où la présence de la mouche tsé-tsé est moindre. Ils n'amènent leur bétail s'abreuver à la rivière qu'en cas de nécessité absolue, pour limiter les ravages causés par le développement de la maladie du sommeil. Leurs cases sont en chaume et de petite taille. Les Mursis, comme la majorité des ethnies, craignent les eaux de l'Omo, car, outre le fort courant et les tourbillons qui décourageraient les meilleurs nageurs, l'épais limon brunâtre de la rivière camoufle les hippopotames, les crocodiles friands de chair humaine et les mauvais esprits. Seuls les Batchas, ethnie vivant dans la région la plus septentrionale de la vallée de l'Omo, sont à même de braver ces dangers et s'octroient le rôle de passeurs sur de frêles embarcations creusées dans des troncs d'arbre. Les armes traditionnelles comme les arcs, les lances ou les casse-tête en ivoire d’éléphant sont à présent devenus obsolètes et ont été remplacés par la ‘’kalachnikov’’ ou autres armes automatiques provenant de trafics avec les pays frontaliers troubles tels le Soudan ou la Somalie. Bien que la chasse soit interdite dans le parc national de Mago tout proche, les Mursis, comme d’autres tribus d’ailleurs, y font de fréquentes incursions. Apparemment les droits ancestraux semblent incompatibles avec les interdictions édictées par le gouvernement qui peut difficilement surveiller ces régions.
DETAILS DE LA PIECE
cliquer sur la photos pour l'agrandir
La jeune femme Pokot de droite tient un appui nuque semblable a celui présenté ci dessus
Baoulé / Cote d'Ivoire
Xhosa Nguni / Afrique du sud
- Pipe Xhosa Nguni, Afrique du sud.
Fantastique objet que cette pipe très ancienne dont le fourreau est porté par un cheval. Très intelligemment construite, elle peut être posée entre deux utilisations, maintenue par le cheval. Elle devient alors un objet purement décoratif. Un design ergonomique et esthétique proche de la perfection.
La silhouette très stylisée peut étre rapprochée de certaines représentations rupestres du néolithique. Les décorations qui ornent la pipe sont réalisées par incrustation d'étain dans des ciselures pratiqués dans le bois. Un objet Mythique et muséal, unique de cette qualité et ancienneté.
Fin du 19 éme / début 20 éme siècle

African Art - Tribal Art - African Tribal Art - Zulu Art
Gallery Ezakwantu Southern African Tribal Art Scroll Down African Tribal Arts Tribal Art from Central and Southern Africa - Arts of Africa Art Africain 頂级菲洲艺术品中心 Afrikanische Kuns...
LES PHOTOS DU PEUPLE XHOSA CI DESSOUS PROVIENNENT DE LA GALERIE EZAKWANTU
JUKUN / Nigéria
Kaka.. Nzimu / Nigéria. Cameroun
- Statue de protection.
Origine assez mystérieuse pour cette étrange statue, tantôt donnée pour être une production Kaka, ou provenant de la haute Shango du Congo pour le livre L'art Africain de Jacques Kerchaches , soit encore sur le livre Fang du Musée Dapper page 93, ce style est donné pour être Nzimu une tribu proche des Fang du Cameroun.
Datation inconnue. ancienne piéce
DETAILS DE LA PIECE
L'art des peintures corporelles
Véritables oeuvres d'art, les tribus de la vallée de l'Omo en Ethiopie, rivalisent de génie pour habiller les corps de couleurs et de parures naturelles.
Hans Silvester, Photographe et Collectionneur.
Au sud de l'Ethiopie, non loin du Soudan et du Kenya, dans la vaste région de savane, la rivière Omo donne la vie à la vallée qui porte son nom. Dans cette vallée de l'Omo, et sur les collines alentour, vivent de nombreuses tribus différentes, les Mursi, les Suri, les Surma, les Karo, les Hamar. Tous sont des éleveurs de bétail. Ces éleveurs semi-nomades sont des bergers qui se déplacent là où il y a de la nourriture et de l'eau pour leurs troupeaux de vaches et de chèvres, qui sont le centre de leur vie. Leurs seuls outils sont une calebasse, pour prendre le sang et le lait des vaches, une kalachnikov pour se défendre et protéger leurs troupeaux, mais aussi un appuie-tête qu'ils fabriquent eux-mêmes.
Le photographe Hans Silvester a ramené de ses voyages des appuie-tête supports de rêves, qui servent à soutenir la nuque pendant le sommeil ; pendant le repos des vaches, ils l'utilisent comme siège pour des entretiens avec des amis ou des responsables de tribus. Ces appuie-tête sont faits dans les bois des régions, qu'ils prennent et choisissent sur un arbre, dont les branches sont bonnes pour faire un bon siège.
Protéger sa coiffure
Pourquoi dormir avec ces objets rigides qui surélèvent la tête ? Simplement parce que, pour l'apparat, chez certains peuples, les coiffures, élaborées avec des chignons, crêtes, tresses en couronnes nouées, composent de véritables sculptures capillaires. Aux deux pôles du continent, en Mauritanie et au Mozambique, une journée est nécessaire pour la réalisation de ces coiffures. Quelle constance pour les coiffeuses et leurs patientes imperturbables, figées telles des statues, avec, seules, leurs pupilles mobiles ! Les hommes aussi, parfois, étaient soumis aux mêmes impératifs : les coiffures, pendant le sommeil, devaient être préservées intactes longtemps. Ces objets sont donc des appuie-nuque et non des appuie-tête, puisque c'est le haut du cou qui repose dessus, la tête avec sa coiffure restant sans aucun support qui l'écraserait.
La beauté de ces œuvres ne peut s'expliquer seulement par leur seul rôle de protection de la coiffure : elles ont une dimension spirituelle. Et quelle impression d'élancement pendant la nuit, même si, au matin, le réveil est difficile, quand le dormeur doit patiemment rassembler, rechercher ses vertèbres éparpillées à travers la pièce. Il a au moins passé quelques heures en lévitation.
Outre leur fonction utilitaire de repose-tête, préservant pendant leur sommeil les coiffures très élaborées des membres des grandes familles Luba, les appuie-tête influeraient également sur les rêves, jugés comme prophétiques par cette ethnie, ou serviraient de support aux pratiques divinatoires. Enfin, leur iconographie traduit la politique matrimoniale de leurs souverains. Ainsi, le rite de poser la jambe sur le genou ou la cuisse de l'autre symboliserait un signe d'allégeance et d'alliance.
Yoruba / Nigéria
- Très anciens bronzes Edan Ogboni Yoruba du Nigéria.
Provenant d'Angleterre, ce couple avec leur trois enfants est arrivé dans un état d'encrassement et d'oxydation pitoyable. Aprés un minutieux nettoyage, qui a préservé la patine, ils ont retrouvés toutes leurs noblesse.
Fin 19éme début 20éme siècle.
Fang / Cameroun. Gabon. Guinée équatoriale
- Statue Fang du Cameroun ou Gabon.
Les Fang du groupe ethnique Bantou sont surtout connus pour leur production de statues de reliquaires, les gardiens Byeri, qui sont parmi les sculptures les plus impressionnantes du statuaire Africain.
Cette ancienne statue Fang est articulée, mais bien que l'ont en trouve quelques rares exemples la littérature spécialisée, c'est toujours sans précisions sur leurs usages réels.
Il semblerait que les statue de ce type aient servies lors de certaines initiations rituelles de jeunes enfants.
Premiére moitié du 20eme siècle.
Fang / Gabon. Cameroun. Guinée équatoriale
- Statue de reliquaire Byeri Fang.
Coiffe de plumes encore en place. glyphes gravés sur le ventre.
Superbe et grande statue en bois devenu très léger avec le temps, typique de l'ethnie Fang Betsi du Gabon. Cette statuette, gardienne de byéri, est d'un classicisme parfait !
Les reliquaires africains Fang sont appelés Byéri . Les Fang gardaient les boites, souvent en écorce d' arbre, dans lesquelles étaient conservées les crânes, ossements, dents... des ancêtres. Le byeri avait une importance primordiale pour les Fang. Il favorisait toutes les initiatives personnelles ou collectives, rendait les femmes fécondes, donnait la richesse, assurait le succès d'expéditions guerrières, et la chance à la chasse. La croyance de la transmission de la force des morts aux vivants est une donnée essentielle de la spiritualité Fang.
Premiere moitié.. milieu du 20eme siècle
DETAILS DE LA PIECE
Ndebele / Zimbabwé
Les Ndébélés, peuple du Zimbabwé du groupe ethnique des Ngunis, sont originaires de la région du kwaZulu-Natal.
Poupée d'un type rare et trés particulier, d'une construction trés geométrique et trés moderne. les couleurs trés chics et inhabituelles des perlages, contrastent trés élégamment avec les clous en bronze.
Collectée entre 1958 et 1962
DETAILS DE LA PIECE
Wé / Libéria. Cote d'ivoire
Masque guérrier Wé ( Guéré, Wobé ) du Libéria.
Trés beau masque qui aurait certainement beaucoup inspiré certains grands artistes du cubisme.
Le style est trés proche des masques Gié ou Gré des Bété.
Premiére moitié du 20éme siecle.
Les Wè ou Wènion("les hommes qui pardonnent facilement"), en qui l'administration coloniale a cru voir, au début du siècle, deux ethnies différentes : Les Guéré (de Gué-min, "les hommes (de la tribu) Guéo" ) et les Wobé (de Wé-bé : "là-bas (ce sont) les Wé"), ne forment en réalité qu'une seule entité. Les Wè sont très inégalement répartis sur le territoire qu'ils occupent : Entre deux foyers de forte densité, le pays dit Wobé au nord (au contact de la savane) et le couloir entre le Nuon et Cavally à l'ouest, s'étend une immense zone très peu peuplée. Les villages, qui s'égrènent le plus souvent linéairement le long des pistes, comptent cependant presque toujours plus de 500 personnes.
DETAILS DE LA PIECE
BAMBARA / Mali
Masque Bambara Bamana du Jo , Mali.
Exeptionnel masque Bamana avec poitrine de fécondité sur le front. Le premier de ce type que je vois. marques d'usages intensif, le masque est en bois trés dur, les scarifications sont en partie éffacés et recouvertes d'une splendide patine.
Collecté en 2012 aux environs de Segou.
Premiere moitié du 20eme siecle.
DETAILS DE LA PIECE
Attié. Attyé / Cote d'ivoire
Statue pilon des attiés de la région des lagunes de Cote d'Ivoire.
A ma connaissance ce type de statue doit être très rare, et je n'en ai jamais vu d'autre, a l' exception de celle édité sur le livre Arts premier de la Cote d'Ivoire ( Voir plus bas )
Rare exemplaire, dont ont frappait le sol au rytme des tambours, a la maniere des statues deblé sénoufo. Sources / précédent propriétaire, qui a collecté la pièce in situ, aprés l'avoir vu dansé. Selon lui, ce type de pilon est utilisé par une reine lors de processions d'intronisation, donc peu fréquentes ce qui explique une usure modérée, sauf pour la base mise en contact assez violemment avec le sol . La plastique est très aboutie, la sculpture maîtrisée, son ex possesseur l'avait acquise au début des années 80.
Milieu du 20eme siecle
Une statue semblable est visible page 119 du livre Arts premiers de Cote d'Ivoire aux éditions SEPIA . Elle est présentée ici comme une statue utilisée par les devins, et représente l'idéal féminin des lagunaires.
DETAILS DE LA PIECE
Mumuye / Nigéria
- Grande statue Mumuye du Nigéria.
Cette statue, Présente des similitudes frappante avec celle exposée a la galerie Flak en 2006. peut être de la main du même sculpteur. Voir le livre Mumuye de la Galerie Flak . Figure 38 . page 166. Pour les amateurs, certainement le meilleur ouvrage sur le sujet
première moitié du 20 éme siècle.
Découverte tardivement vers la fin des années 60, le statuaire Mumuye du nord est du Nigéria a surprit le monde des initiés aux arts primitifs.
Contrairement a d'autres productions, nous avions la affaire a une forme de sculpture d'une variété étonnante. " Si dans la plupart des sculptures africaines, les oeuvres se répètent autour d'une norme esthétique qui amène les chercheurs a déceler les infimes différences, chez les Mumuye, la diversité imaginative est telle que l'attention est portée sur la recherche des ressemblances ". Phillipe Daviaud. Ouvrage Mumuye de la galerie Flak.
Lobi / Burkina Faso . Ghana . Cote d'Ivoire
Statuette Lobi Bateba de divination.
L'originalité d'un point de vue sculptural de cette statuette tient de toute evidence dans la conception cubique de ces formes. Outre sa grande presence, elle degage une sereinité et une paix évidente. Les traces de libations anciennes et encroutées témoignent de son usage. un autre aspect très particulier de cette piece est la forme des pieds, stuctures plates, débordants sur toute la peripherie, et surtout completement inegales, alors que l'ensemble est lui très clairement construit... l'explication viendrait peut etre du fait que nous avons la une bateba, dite extraordinaire, a qui l'on prête des pouvoirs plus Ètendus, notement en matière de guérison. le devin grattait le bois des pieds pour prélever des particules du bois qu'il mélangeait aux preparation médicinales. il est évident que les pieds sont trops différents et irregulier pour avoir été, a l'origine de la taille, laissés dans cette forme.
Sa hauteur est de 16cm, les bateba sont souvent petites puisque lors de sceances divinatoires, elles etaient utilisés avec d'autres et lancées a la maniere des osselets, pour que leurs positions et entremêlés soit interprété par le consultant.
Ex collection Michael Olivier. New York.
Premiére moitié du 20eme siècle.
Disparition des peuples de la vallée de l'Omo
Oromo / Ethiopie
- Mancala Oromo d'éthiopie.
Ancien plateau de jeu Mancala de l'ethnie Oromo... région de Oromia en Ethiopie ou Nord du Kenya. Les deux trous pratiqués dans le bois servaient a passer une lanière pour le transport.
Le Mancala est un jeu de stratégie du type «compter et capturer» dans lesquels on distribue des cailloux, graines ou coquillages dans des coupelles ou des trous, parfois creusés à même le sol.
Le terme Mancala regroupe un ensemble de jeux africains de ce type, parmi lesquels on peut citer l'Awalé, le Bao, l'en géhé, le Kalaha, le nam nam, et bien d'autres.
Datation inconnue
- DETAILS DE LA PIECE
Yoruba / Nigéria
- Statuette Ibeji de type Egba Abeokuta, Ethnie Yoruba du Nigéria.
premiére moitié du 20éme siecle
Les Ere Ibeji (ere : image, ibi : né, eji : deux), sont, à l’origine, des statuettes sculptées à la mort d’un ou de deux jumeaux et vouées à leur culte chez les Yoruba. Ces derniers attribuent, comme beaucoup d’autres populations, des pouvoirs surnaturels aux jumeaux, bénéfiques s’ils sont honorés, maléfiques s’ils sont négligés. Alors que « dans des temps reculés, la coutume de tuer les jumeaux était répandue dans tout le pays, écrit en 1897 le révérend Samuel Johnson, rares sont les yoruba, aujourd’hui, qui ne disent pas que les ibeji ont toujours été vénérés ».
Lorsqu’un jumeau meurt, l’équilibre du couple d’enfants est mis en danger. L’un des deux ayant une nature spirituelle et l’autre mortelle, mais nul ne pouvant savoir lequel est mort, les deux doivent être considérés comme sacrés.De plus, la colère du jumeau mort peut faire courir de graves risques à toute la famille, voire à la communauté. Afin d’apaiser l’esprit contrarié des jumeaux et de se prémunir, la famille doit commander une petite figure en bois chez un sculpteur.
Cette figurine l’ere ibeji, sera le siège de l’âme du jumeau défunt. Si les deux jumeaux meurent, deux statuettes sont commandées. La figurine (ou les deux) pourra être habillée, ornée de perles et de cauris, elle sera disposée sur un autel, transportée par la mère dans ses déplacements et traitée avec les mêmes soins attentionnés que ceux accordés au jumeau vivant. Parfaitement renseignées par l’ouvrage Ibeji, le culte des jumeaux Yoruba
Les statuettes sont de petites dimensions marquant leur condition d’enfants ; elles se présentent pourtant toujours sous l’aspect d’adultes sexuellement marqués, les bras le long du corps, d’une beauté ennoblie, idéalisée, et se singularisent par les scarifications faciales du lignage. Ellesfont l’objet d’importantes variations stylistiques, dépendant des sculpteurs eux-mêmes, des particularités demandées pour un jumeau décédé ou bien des sous-groupes culturels, comme autant de déclinaisons à partir d’un schéma fondamental commun.